Priligy 30 mg

Priligy 30 mg — dapoxétine « à la demande » pour l’éjaculation prématurée

Priligy 30 mg contient de la dapoxétine, un ISRS à action courte (inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine) indiqué à la demande chez l’homme adulte présentant une éjaculation prématurée (EP). Sa cinétique rapide (T_max ≈ 1–2 h) et sa courte demi-vie en font l’option la plus documentée pour prolonger le temps jusqu’à l’éjaculation, améliorer le contrôle et réduire la détresse personnelle.

Comment prendre ?

• À jeun ou avec repas : la prise avec nourriture est possible ; un repas très gras peut retarder légèrement l’absorption subjective.
• Premier essai : testez une prise « d’essai » un jour sans rendez-vous intime pour repérer la tolérance (tête qui tourne, nausée).
• Debout / hypotension : se lever lentement (risque d’étourdissement). Si vous vous sentez faible, allongez-vous jusqu’à disparition des symptômes.
• Conduite & machines : éviter de conduire si étourdissements, somnolence ou vision floue.

Interactions & aliments

• ISRS/SNRI, IMAO, IRSNa, lithium, triptans, tramadol, millepertuis : risque théorique de syndrome sérotoninergique et d’additivité des effets (nausées, agitation, tremblements). Association généralement déconseillée sans suivi spécialisé.
• Thioridazine : contre-indiquée avec la dapoxétine (allongement QT / interactions métaboliques).
• Inhibiteurs puissants du CYP3A4 (kétoconazole, itraconazole, clarithromycine, ritonavir/cobicistat) : ↑ exposition. Éviter l’association.
• Inhibiteurs modérés CYP3A4 (érythromycine, diltiazem, vérapamil) ou CYP2D6 forts (paroxétine, fluoxétine, quinidine) : prudence, surtout si envisager 60 mg.
• Alcool : potentialise étourdissements/somnolence et hypotension orthostatique → éviter autour de la prise.
• Pamplemousse/jus : inhibition intestinale du CYP3A4 → ↑ niveaux ; éviter une consommation importante concomitante.
• IPDE-5 (sildénafil, tadalafil, etc.) : pas d’interaction sérotoninergique, mais sommes d’effets indésirables (étourdissements, hypotension) possibles. Prudence.

Conditions de stockage

• Conserver à 15–25 °C, à l’abri de l’humidité et de la lumière directe.
• Garder les comprimés dans le blister d’origine jusqu’à la prise.
• Transport : bagage cabine, éviter la boîte à gants chauffée ; en climat chaud, pochette isotherme.
• Jeter tout comprimé dégradé (friable, odeur anormale, décoloré).

Avantages et inconvénients

Conseils d’utilisation Priligy

Comparatif bref (EP – à la demande)

Signaux d’alerte (arrêt immédiat & consultation)

Pourquoi ne pas acheter Priligy « à bas prix » ?

• Risque de contrefaçon : comprimés sous-dosés/surdosés, parfois sans dapoxétine → efficacité aléatoire, effets indésirables atypiques.
• Qualité de fabrication non vérifiée : solvants résiduels, métaux lourds, particules ; absence de BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication) contrôlées.
• Traçabilité nulle : pas de code de sérialisation, notice incomplète ou mal traduite, lot invérifiable → aucun rappel sanitaire possible.
• Données personnelles exposées : sites non agréés = risque de phishing et fuite d’informations médicales/bancaires.
• Absence d’accompagnement médical : contre-indications et interactions (ISRS, IMAO, CYP3A4/2D6) ignorées = sur-risque d’effets indésirables.

Quels sont les effets secondaires de Priligy 30 mg ?

• Très fréquents : nausées, étourdissements, céphalées.
• Fréquents : somnolence, insomnie, tremblements légers, bouffées vasomotrices, sudation, diarrhée, sécheresse buccale, anxiété, nervosité, baisse d’appétit, palpitations modérées.
• Peu fréquents : hypotension orthostatique (sensation de vide/froid, voile noir), vision trouble transitoire, acouphènes, paresthésies, dyspepsie, vomissements, frissons.
• Rares mais graves : syncope, comportement/agitation inhabituel, idées noires, réaction allergique (œdème du visage/urticaire), syndrome sérotoninergique (fièvre, rigidité, agitation, diarrhée sévère, sueurs abondantes).

Que faire en cas d’effet gênant ?

• Nausées/léger étourdissement : s’allonger, tête tournée sur le côté, boire de l’eau par petites gorgées, lever progressif ; éviter l’alcool.
• Hypotension orthostatique : s’asseoir/allonger immédiatement ; reprogrammer la prise à un jour où vous pouvez tester sans contraintes.
• Céphalées : hydratation, repas léger, coucher plus tôt ; si récurrent, discuter le maintien ou l’ajustement avec votre médecin.
• Signes d’alerte (syncope vraie, idées noires, réaction allergique, symptômes sérotoninergiques) : arrêt immédiat et consultation/urgence.

Sur ordonnance ou sans ordonnance ?

En France, en Belgique et dans la majorité de l’UE, la dapoxétine (Priligy) est un médicament sur ordonnance pour l’homme adulte. La délivrance en ligne n’est licite qu’à travers des pharmacies autorisées, sur présentation d’une ordonnance (téléconsultation possible selon la réglementation locale). Les importations individuelles depuis des sites non agréés exposent à des saisies douanières et à des risques sanitaires avérés.

• Âge : ≥ 18 ans uniquement.
• Contre-indications majeures : insuffisance hépatique sévère, thioridazine, IMAO (et 14 j après arrêt), association avec ISRS/SNRI sans suivi, antécédent de syncope marquée non explorée.
• Conduite : éviter de conduire si somnolence, étourdissements, vision floue.

FAQ — Questions fréquentes

1. Combien de temps avant l’effet optimal ?
   Entre 1 et 3 heures. Débuter avec 1 h 30–2 h d’anticipation, puis affiner selon votre ressenti.
2. Priligy agit-il sur l’érection ?
   Non. C’est un ISRS à action courte ciblant le contrôle éjaculatoire. En cas de DE associée, discuter d’une stratégie combinée (IPDE-5, sexothérapie).
3. Puis-je boire de l’alcool ?
   À éviter autour de la prise : l’alcool majore étourdissements et hypotension, diminue le contrôle.
4. 30 mg ne me suffit pas, puis-je prendre 2 comprimés ?
   Non sans avis médical. Après 3–6 essais, votre médecin peut proposer 60 mg si la tolérance le permet.
5. Des nausées la première fois : c’est normal ?
   Oui, c’est l’effet le plus courant au début. Hydratez-vous, prenez après un en-cas léger, reposez-vous. Si persistant/intense : avis médical.
6. Compatibilité avec sildénafil/tadalafil le même jour ?
   Possible mais prudence (étourdissements/hypotension). Parlez-en à votre médecin, surtout si vous avez des traitements cardiaques.
7. Prise quotidienne possible ?
   Priligy est conçu à la demande. Un usage continu n’est pas standard ; si besoin d’un ISRS quotidien, c’est une autre stratégie sous suivi spécialisé.
8. Et si je fais un malaise/une syncope ?
   Allongez-vous, jambes surélevées, laissez l’épisode passer. Consultez pour bilan (TA, ECG, interactions, hydratation).
9. Puis-je combiner avec une crème anesthésique locale ?
   Oui, souvent utile (EMLA/benzocaïne) mais attention à l’hypoesthésie chez le partenaire ; utilisez un préservatif si nécessaire.
10. Effet dès la première prise ?
    Souvent oui, mais l’optimisation requiert 3–6 essais (mise au point du timing, gestion des sensations).
11. Que faire si je prends déjà un ISRS/SNRI quotidien ?
    Ne pas ajouter Priligy sans avis spécialisé (risque sérotoninergique). Une adaptation globale de la prise en charge peut être préférable.
12. Peut-on utiliser Priligy au long cours ?
    Oui si efficacité et tolérance sont bonnes, avec réévaluation régulière (bilan cardio, psychique, interactions).